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crédit photo Aurélie Amiot

    Baptiste Verdoliva vit et travaille à Metz, diplômé à l’Ecole d’Art de Metz. Sa production reste à distance de toutes modes et classifications.

Il a toujours élargi sa pratique à plusieurs médiums;  il s'exprime aussi bien par la peinture, la gravure, le volume, les installations …

"Souvent une esquisse dans un carnet est le départ d'une gravure.

Alors je maltraite la plaque de métal vierge, lisse, lustrée comme un miroir;  je la griffe, la raye, la gratte, la ronge avec de l'acide ... je la malmène ...

Puis  je la noircis d'encre.

J'aime le contraste entre cette action agressive et celle du nettoyage tout en douceur où je caresse lentement la surface pour faire apparaître à nouveau des surfaces lisses et vierges .Sous la pression, le papier immaculé va ensuite chercher l'encre dans les creux pour en garder la trace.

Ce qui m'importe le plus ce n'est pas tant le résultat graphique que la relation du noir avec le blanc, le non dessiné.

Les vides ont autant d'importance que le trait.

Au-delà de la noirceur et de l'obscurité, la lumière et l'espoir se laissent entrevoir..."

 

 

" En face du plein, le vide constitue une entité vivante. Ressort de toutes choses,

 il intervient à l'intérieur même du plein, en y insufflant les souffles vitaux."

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               François Cheng   "Vide et plein"  édition Points

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"Les œuvres de Baptiste Verdoliva inventent des territoires. 

L’œil a pour unique guide un tracé régulier qui constitue à la fois un point d’ancrage et une direction à suivre. Point de repère dans ces espaces qui parfois semblent se dilater, tant ce qui est montré suggère d’autres possibles pourtant encore insoupçonnables, inimaginables. Jamais courbée, la ligne s’étale, dévale, coupe et découpe l’immensité dessinant des intervalles à explorer qui deviennent lorsqu’elle s’interrompt, interstices, recoins à défricher  ou même à déchiffrer.

Tentative de quadrillage pour conjurer le vertige de l’infini, écrire l’absence, interrompre le fil de la pensée pour qu’enfin quelque chose advienne qui pourrait dérégler une voie toute tracée.

Ouvrir une brèche.

Quelle est cette forme qui sans cesse revient, resurgit, nous fait face, nous arrachant à la rêverie, comme un cadre qui concentrerait et rapporterait en son sein un peu de blancheur et de vide venus d’on ne sait où ?

L’espace créé est lui-même entrouvert. Redoublement de l’interruption qui paraît n’aspirer d’emblée qu’à recomposer son unité.

Arrêt sur image, face-à-face, vers l’affrontement ou la rencontre ?"

 

Marie-Pierre Gantzer -  mars 2011 -

(à propos de l'exposition Connexion-Déconnexion )

article de Josépha Mougenot

Interview de Baptiste Verdoliva dans la revue Olusum/Genese n° 130.

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Initiation à la gravure des élèves de seconde du lycée Cormontaigne à Metz/2018.

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Sur la thématique des ponts de la ville.

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